RENCONTRES

Notes prises lors de la rencontre du 30/03/2022

sur le sacrement de réconciliation

 

« Je ne suis pas venu pour les justes mais pour les pécheurs »

 

La Parabole où le berger sauve la 100ème brebis témoigne de l’attitude du Père.

L’important est de faire expérimenter l’Amour de Dieu, du pardon.

Jésus-Christ pardonne à ses bourreaux alors qu’il est victime de la violence, de la haine etc…..

 

Dans l’évangile :

Matthieu 16

 

« Tout ce que tu auras lié ici-bas sera lié au ciel, tout ce que tu auras délié ici- bas sera délié au ciel »

lié : dans le sens d’exclure ou de réintégrer dans la société

délié = la décision terrestre sera dans le céleste

C’est le pardon horizontal

Dieu ne peut pas pardonner si l’on ne pardonne pas

 

Jean 20

 

« Recevez l’Esprit Saint, ce que vous maintiendrez ……. »

C’est le pardon vertical. De l’homme à Dieu

 

Prière de Jésus

« Pardonne- nous comme nous pardonnons »

 

Ière exigence : être bénéficiaire du pardon

2ème exigence : être capable de communiquer ce don du pardon nous-même, entre disciples non-parfaits.

Le chrétien prend le risque d’inscrire dans sa vie le pardon de Dieu

Nous ne savons pas pardonner comme Dieu

Il faut être 2 pour se réconcilier.

 

Evolution du sacrement

Il y a 5 étapes :

I -jusqu’au 6ème siècle. Il n’y a qu’un seul sacrement : le Baptême qui est un signe de conversion, de rentrer dans l’Eglise, une rémission des péchés car la vie est pénitentielle. Mais lors des persécutions (200-250) on voit apparaître une pénitence, mais unique.

3 péchés :

  1. a) le meurtre
  2. b) l’apostasie
  3. c) L’adultère

Le jeudi Saint l’Evêque réconcilie les pécheurs avec l’Eglise.

 

Dans le cas d’un de ces péchés, excommunication de 1 à 3 ans

Mais dans les années 150 cela devient intenable car le stage pénitentiel   consiste au minimum à jeûner pendant un an. Voire 3 ans.

 

 

 

 

II -De 600 à 1200

 

Transformation en deux temps, venue des moines d’Irlande

  • Cela se passe entre un prêtre et le pécheur qui confesse ses fautes, exécute sa pénitence, et revient après auprès du prêtre pour recevoir l’absolution.

Le péché peut être plusieurs fois commis dans la vie.

  • La pénitence est tarifiée selon un manuel de codes, ce qui devient ingérable car on peut alors payer des gens pour exécuter la pénitence à sa place (problème d’argent)

Alors on trouve d’autres moyens de pénitence

  • Le jeune, l’aumône, la prière, pardon
  • La confession à Dieu seul, aux laïcs car tout n’est pas relevable du sacrement de réconciliation.
  • Pour les Chevaliers, celui-ci peut se confesser à son épée (elle porte une croix).
  • Pèlerinage à pied.

Dans tout cela l’important c’est l’aveu de la faute.

 

III De 1200 à 1550

 

-En 1215, 4ème concile de Latran

Communion annuelle à Pâques précédée d’une confession- La pénitence a alors perdue de sa signification.

 

IV -du 16ème au 18ème siècle : Réformes

Communion et confession tombent en désuétude

2 courants :

  • Rigoriste : péché- contrition (Jansénistes)
  • Plus ouvert, miséricorde (Jésuites)

 

V- Du 19 au 20ème siècle La confession tombe dans l’insignifiance, devenue un rituel.

 

Puis Vatican II rappelle que le carême est un temps de prières pour les catéchumènes et de préparation à accueillir Pâques.

La pénitence est l’ensemble des actes entrepris pour changer de chemin, de route qui effectue une conversion.

La réconciliation est alors le retour à Dieu.

Vatican II propose 3 formes

  • Confession individuelle
  • Célébration communautaire /confession individuelle
  • Célébration communautaire uniquement, mais aussi célébration pénitentielle non-sacramentale (ex : les Cendres)